Notre journal de voyage
Le Panamá, un paradis pour les amoureux d'écotourisme!
Nous avons aimé notre séjour dans la forêt tropicale du parc Soberana. Nous logions à l'hôtel Gamboa Rainforest, visitez la section Hôtels pour en savoir plus. Quel bonheur de se lever le matin avec le chant des oiseaux et la vue de la rivière « Rio Chagres » ! Nous qui adorons les animaux, et bien, nous avons été servis à souhait!
Le Panamá est un pays intriguant. C'est un jeune pays d'à peine 100 ans, d'une démocratie « stable » depuis une vingtaine d'années avec un méga-boom immobilier depuis 2003. Il est difficile de s'imaginer un pays où le taux de chômage dans l'industrie de la construction est nul, et comme c'est la cas dans plusieurs pays, l'écart entre riches et pauvres s'élargit.
Nous serions enclins à penser que les revenus du pays proviennent majoritairement de son fameux canal, et bien non! l'industrie numéro un du pays est... son port franc situé sur la côte caraïbe. Des revenus 8 fois plus importants que ceux apportés par le canal.
14,000 navires empruntent le canal annuellement et il en coûte en moyenne $54,000). La taxe la moins élevée a été de 36 ¢ en 1928 pour le nageur Richard Halliburton!
Le Panamá, un pays où la forêt tropicale est d'une importance cruciale. Le pays reçoit annuellement plus 4,000 mm de pluie. L'eau du robinet y est potable, mais ce n'est pas pour cette raison que les autorités protègent si bien les arbres au Panamá, mais pour le fonctionnement du canal même. Eh oui! saviez-vous que les écluses (trois au total) sont alimentées en eau douce et des millions de gallons d'eau sont nécessaire faire pour traverser un seul navire. Toute cette eau finit par se déverser dans l'océan pacifique et atlantique. Quelle perte!
Un projet est en cours pour recevoir de plus grands navires, deux nouveaux canaux aux extrémités fonctionnent avec un mélange eau douce et salée. L'histoire du canal est fascinante et en même temps désolante. Des dizaines de milliers de morts, des territoires gigantesques engloutis, des tonnes de produits chimiques utilisés pour contrer la malaria et la fièvre jaune qui décimait les travailleurs, des roseaux importés d'Asie pour contrer les crus qui ont maintenant envahi le territoire, etc.
En découvrant son histoire, on ne peut que réaliser à quel point ce canal a dû être un désastre écologique pour la région et en même temps un apport important au pays. En espérant que le futur projet sera plus « écologique ».
-
Naviguez ...
-
Multimédia ...
-
Liens divers ...
- Plan de notre site
- Nos sites web
- Signet (bookmark)
- Recherche
- Nous joindre